mercredi 12 mai 2010

Sur les falaises de Port Manec'h

Comme un balcon sur la mer, le phare de Port Manec'h domine l'entrée de la ria de l'Aven. Le chemin côtier ondule et serpente dans les rocailles fleuries, au-dessus du précipice vertigineux de la falaise rocheuse.

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De criques en promontoires, le sentier traverse autant de jardins naturels qui plongent vers l'océan, trente ou quarante mètres plus bas.


Les asphodèles côtoient les bruyères et les ajoncs.


Les hampes florales des asphodèles portent une grappe de fleurs s'épanouissant de bas en haut. Chaque fleur formée de trois sépales et de trois pétales indifférenciés porte six étamines.


Sur les rochers ou dans les pelouses océaniques, l'armérie maritime déploie un joli tapis rose.


L'armérie maritime résiste bien aux éléments marins. Elle possède une hampe florale se terminant par une belle boule de fleurs serrées.


Les touffes de silènes se répandent assez communément. Le calice tubulaire et nervuré de la fleur du silène se termine par cinq pointes.


Les fleurs du polygale sont très discrètes et très délicates.


En catimini, l'orpin aux feuilles charnues résistantes à la sécheresse prépare sa floraison.


L'églantine, rose pimprenelle, s'aventure dans les broussailles au sommet de la falaise.


Dressée sur sa hampe robuste, les fleurs de l'orchis se frippent déjà.


Quelle drôle d'idée de venir se promener par ici, nu pied !


Les pins sont mis à rude épreuve par les vents et les embruns. Malgré leurs multiples blessures, ils préparent, eux aussi, leur floraison. Les cônes mâles libéreront dans l'air une grande quantité de pollen.


Les cônes femelles capteront les grains de pollen. Après la pollinisation, des graines se développeront à l'intérieur du cône femelle.


Un escadron de bibios, pattes pendantes, tels des avions ravitailleurs, tournoie maladroitement autour d'une aubépine en fleurs.


Les fougères aigles déplient leurs crosses, gracieuses arabesques.


En fin de journée, de gros nuages chargés de pluie, poussés par un vent de nord, assombrissent le ciel au-dessus de l'embouchure de l'Aven et du Belon.


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