jeudi 6 mai 2010

Anse de Pouldohan

L'anse de Pouldohan abrite de nombreux bateaux qui viennent y mouiller, surtout l'hiver. Ce havre paisible qui découvre à marée basse et où voisinent rochers, sable et vase, est fréquenté par de nombreuses espèces animales : coquillages, poissons, oiseaux,...
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Un sentier côtier bordé de grands arbres et de buissons permet de faire le tour de l'anse et de passer à proximité de la Maison de la Mer .


Au printemps, doux, riant et enchanteur, l'ajonc attire les insectes pollinisateurs, la fleur brillante de la renoncule bouton d'or étincelle sous le soleil.


Les pièces florales de la fleur de genêt s'agencent de façon originale : un étandard dressé vers le haut, une élégante carenne courbée en bas et deux ailes sur les côtés. Les étamines sont recourbées et le pistil s'enroule à la manière d'un cor de chasse.


Les jacinthes des bois portent de gracieuses et odorantes clochettes bleues, rarement blanches.


La petite fleur rose du géranium sauvage sort de l'ombre, un instant, le temps d'une photo.


Sur le bord du sentier, abondent les belles grappes de fumeterres aux pétales rose violacé couronnés de pourpre ou de noir.


Dans sa livrée nuptiale, calotte et nuque bleu-gris, joues et poitrine roses, le pinson des arbres prend son bain dans un petit ruisseau. Le bruant des roseaux, du haut de son perchoir, domine la situation.


Des vestiges de bateaux de pêche en bois reposent dans l'anse. Au rythme des marées et au gré de la lumière changeante les épaves composent un tableau sans cesse renouvelé.


Dans ce cimetière de bateaux, le courlis cendré se faufile entre les fragments de vieilles coques ou s'y perche pour mieux observer son terrain de chasse ou de pêche.


Grâce à ses pattes et son bec adaptés à ce milieu humide et vaseux, le courlis cherche les vers, coquillages ou mollusques. Très farouche et méfiant, il s'envole à la moindre alerte.


Dans l'eau jusqu'aux cuisses, l'élégante aigrette, le corps fuselé, le plumage blanc, chasse les petits poissons, les crustacés ou les mollusques. En période de reproduction, quelques plumes poussent sur la nuque et sur le dos formant un joli panache de chaque côté de la queue.


Le gîte et le couvert sont à portée d'ailes pour le merle qui, gaiement, trottine sur le sable avant d'entonner son chant mélodieux. Dans le jardin voisin, plus discrète, la merlette cherche sa pitance.


Dans un petit bois de chêne, un geai s'est perché, épiant les allées et venues des promeneurs ...


Quand le voisinage paraît calme, il descend de son perchoir pour aller picorer les derniers glands tombés à l'automne ou quelques insectes. Il sautille à pieds joints de place en place, prêt à remonter sur son perchoir à la moindre inquiétude.


En observant les eaux portées par le flot, on apercevra quelques gros poissons tels des mulets avalant et tamisant la vase pour en extraire de petits organismes.



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