Au bord de l'étang.

Au bord de l'étang, deuxième quinzaine de mai, c'est l'époque où fleurissent les iris et reverdissent les roseaux. Pour les oiseaux, c'est période de reproduction : il faut protéger et nourrir la nichée.

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Sans cesse, les grèbes explorent l'étang en long et en large.

A tire d'aile, les hirondelles de rivage balaient sans arrêt les berges de l'étang, là où pêche l'aigrette.

De temps en temps, un petit groupe d'hirondelles fait une brève escale sur le fil de clôture avant de repartir chasser l'insecte.

Un pipit a capturé une libellule en plein vol. Cette proie difficile à maîtriser nécessite un atterrissage urgent. Cette prise est destinée à une probable nichée, cachée sous les herbes .

On distingue bien chez ce pipit posé sur le fil, une griffe postérieure très longue.

Les tariers pâtres (mâle, femelle) recherchent des perchoirs situés à moins de deux mètres de hauteur. Au sol, la femelle construit un nid bien masqué.

Le ragondin rode sur l'étang. Ce mammifère rongeur originaire d'Amérique du Sud et introduit en France pour l'exploitation de sa fourrure n'a pas de prédateur naturel. Il est classé comme nuisible. Le ragondin pourrait détruire le nid que le râle d'eau a quitté momentanément.

Le nid du râle d'eau est caché sous les herbes sèches très près du chemin fréquenté par les promeneurs.

On peut imaginer les dégâts que pourrait faire un chien en liberté sur la faune de la dune et de l'étang. Cet espace lui est interdit. Et pourtant !