jeudi 28 avril 2011

Qui a boulotté les fleurs du néflier ?

Le néflier déploie sa parure printannière et s'apprête à fleurir. Le réceptacle floral se développera pour donner un fruit charnu qui, en blétissant à l'automne, donnera ce délice pulpeux et sucré. La nèfle contient cinq noyaux ou nucules osseux très durs.



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Non mais, regardez-moi cela ! Le bourgeon floral est percé et, sans doute, pétales et étamines ont été engloutis par un spécimen vorace !






Serait-ce le méfait de ce drôle de charençon qui porte des antennes sur son rostre ? Non, à peine posé sur le bord de la feuille, le voilà reparti.





Et cet escargot que fait-il là-haut à l'ombre du feuillage ? Il n'est pas outillé pour faire ce genre de trou.






Les punaises ou les coccinelles non plus ne possèdent pas d'outils pour perforer de la sorte.


Tiens, un tipule se dissimule sous une feuille, à l'ombre ! Son museau allongé permet de sucer mais pas de piquer!


Ah, mais voici Trachycera advenella prise en flagrant délit ; ces larves se nourrissent sur les feuillages, dans les haies et les jardins. Elles se fabriquent un abri en tissant des soies entre la fleur et les fleuilles.


Ces larves se nourrissent principalement sur l'aubépine ou le sorbier qui servent souvent de porte-greffes aux néfliers. Cela peut-il expliquer leur présence ici ?


















Tortrix viridana, tordeuse du chêne, est là aussi. Après avoir pénétré les bourgeons en cours d'éclosion, la larve s'enroule dans les toutes nouvelles jeunes feuilles en les maintenant par des fils de soie, avant de les dévorer.


Les larves de tordeuses passent par cinq stades de développement. A partir du troisième stade, les chenilles deviennent gris-verdâtre et portent des points noirs sur le corps. En cas de dérangement, elles se laissent pendre au bout de longs fils soyeux.


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