Tariers pâtres.

C'est un véritable plaisir, à chaque fois, de retrouver le tarier pâtre sur son territoire. Ici, le domaine de ce couple de passereaux se limite aux taillis de pruneliers qui bordent la plage de Pendruc.

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Les arbustes commencent à fleurir et, bientôt, seront couverts de corolles blanches.

Ces oiseaux se laissent facilement approcher ; on dirait qu'ils se sont habitués à la présence des nombreux promeneurs qui, quotidiennement, empruntent le sentier côtier.

Le tarier pâtre aime à rester un moment perché au plus haut du bosquet, bien en vue, sur une branche fine ou une ronce d'où il peut guetter alentour. Il volette de temps en temps à la verticale pour happer un insecte en plein vol, puis va vers un autre perchoir.

On le verra souvent, perché sur les clôtures qui longent la dune. De là, il peut plonger vers le haut de plage pour saisir de nouvelles proies.

Le mâle, tête noirâtre, demi-collier blanc, et la femelle, gorge mouchetée, restent à proximité l'un de l'autre. Les couleurs du plumage sont plus vives au printemps, lorsque les plumes sont usées.

Après avoir couvé deux semaines durant, la femelle s'occupe seule de la nichée de 5 à 6 petits. Puis le mâle participera au nourrissage avant d'accomplir seul cette tâche pendant que la femelle se consacrera à la construction du nid pour la couvée suivante.

La population des tariers pâtres souffre des changements provoqués dans ses espaces d'habitat : arbres clairsemés, buissons, haies. C'est une espèce protégée en France.