mardi 11 janvier 2011

Sur le sentier qui mène à la mer.



Sur le chemin qui mène à la mer, un épais tapis de feuilles mortes jonche le sol et bruisse sous nos pas ; un temps s'en est allé et voici janvier aux portes de la nouvelle année.

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Sous les grands arbres, les pierres debouts qui bordent le chemin, dressées là par nos prédécesseurs, accueillent une végétation généreuse. Par endroit, la mousse dense et humide revêt la pierre de son manteau vert.


Les polypodes, bien vigoureux, alignent des amas de sporanges sous leurs frondes ; celles de la fougère aigle ont dépéri à l'automne.


Les pruneliers semblent rivaliser en se chargeant de lichens comme pour une décoration de fête qui s'annonce. L'un d'entre eux tenterait même une floraison bien précoce, janvier n'a pas encore bouclé sa première semaine !


Les toutes nouvelles feuilles rondes et charnues des nombrils de Vénus ont percé la natte de lierre qui couvre le talus.


Sous les buissons dénudés voilà qu'éclatent les grappes rouges des iris fétides, boudées même par les oiseaux.



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