Et viennent choir sur les ombres du chemin.
Tour à tour, s'allume un petit coin,
Dévoilant à peine les trésors masqués,
Dans la sombre verdure buissonnante.
Un nuage passe et l'éclat s'éteint,
Pour surgir vivement un peu plus loin,
Dévoilant une oeuvre surprenante.
Au ruisseau, une feuille tombe, déjà,
Sur le paisible courant éclairé,
Et vogue vers une ombre tourmentée.
Bientôt, l'automne doré sera là.
L'épeire, immobile dans le soleil,
Pause ou même, peut-être, sommeille.
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