mercredi 29 septembre 2010

Barbe de St-Pierre.

Une boule, d'aspect chevelu, hirsute et douillette, formée de nombreux filaments rouge brun est accrochée à la tige de l'églantier. C'est une galle que l'on nomme aussi parfois "bédégar" ou "barbe de St-Pierre".



Elle est produite par l'églantier en réaction à la piqûre puis à la ponte du cynips de l'églantier, insecte minuscule de la famille des hyménoptères. Les larves parasites se développent dans des loges, à l'intérieur de la galle.



dimanche 26 septembre 2010

On se bouscule sur le lierre.



Le lierre fleurit en septembre octobre et ses fleurs mellifères attirent beaucoup d'insectes butineurs.


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De nombreux éristales, souvent confondus avec des abeilles, volent prestement de grappe de fleurs en grappe de fleurs.


L'éristale possède deux ailes et peut être identifié en regardant les nervures qu'elles comportent.


Mais voici, toute vombrissante, la tachinaire corpulente (Tachina grossa), thorax et abdomen noirs, soies abdominales robustes.


Cette mouche géante possède une tête jaune lumineuse et l'attache des ailes est jaunâtre.


Certains papillons, comme le paon du jour ou le vulcain, se nourrissent également du nectar du lierre.




vendredi 24 septembre 2010

Variations...


... autour d'un morceau de bois à l'échouage.



[poster 40cm x 40cm ]



jeudi 23 septembre 2010

Le crache-sang maritime.

Il est fréquent de rencontrer sur les sables des dunes de Trévignon, des colonies de crache-sang. Incapables de voler, ces coléoptères parcourent la dune sur les sentiers ensoleillés, rejoignant parfois le haut de la plage.

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En cas de dérangement, il arrive au crache-sang de faire le mort, voire, en guise de défense, de rejeter des gouttes d'un liquide rouge vif.


Les crache-sang maritimes se reproduisent surtout au printemps et à l'automne.


Les tarses du mâle s'élargissent considérablement, et comme des ventouses, se fixent sur les élytres lisses de la femelle.


Les femelles pondent dans des trous qu'elles ont faits dans le sol, près des gaillets des sables dont se nourissent les larves.



mardi 21 septembre 2010

Rais de lumière.

Des rais de lumière percent la feuillée
Et viennent choir sur les ombres du chemin.
Tour à tour, s'allume un petit coin,
Dévoilant à peine les trésors masqués,
Dans la sombre verdure buissonnante.
Un nuage passe et l'éclat s'éteint,
Pour surgir vivement un peu plus loin,
Dévoilant une oeuvre surprenante.

Au ruisseau, une feuille tombe, déjà,
Sur le paisible courant éclairé,
Et vogue vers une ombre tourmentée.
Bientôt, l'automne doré sera là.
L'épeire, immobile dans le soleil,
Pause ou même, peut-être, sommeille.

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samedi 18 septembre 2010

Un paon du jour sur le sedum.

En plein épanouissement, les fleurs roses des plants de sedum attirent de nombreux insectes. Mais voici le pimpant paon du jour, aux ailes vivement colorées...



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Il est facilement reconnaissable grâce à ses ocelles vives rappelant celles des plumes de l'oiseau dont il a emprunté le nom.


Sur les ailes antérieures, les ocelles en forme d'oeil sont teintés de jaune, de marron et de violet.


Sur les ailes postérieures, les ocelles sont bleus et noirs.


Le revers brun des ailes du paon du jour rappelle la couleur d'une feuille morte et lui permet de se camoufler.


Le paon du jour ouvre ses ailes pour, paraît-il, effrayer ses prédateurs qui pourraient y déceler un regard de chat !



jeudi 16 septembre 2010

Le panicaut maritime dans tous ses états.

A la mi-septembre, sur la dune, quelques panicauts pittoresques se distinguent et fleurissent encore. Leurs longues racines s'enfouissent dans les sables et puisent, en profondeur, une eau devenue rare.

Au voisinage, d'autres spécimens aux feuilles épiseuses commencent à se fâner. Coriace et résistant tout l'été au sel, au vent, au soleil, la partie aérienne se déssèche finalement et, avant de disparaître, montre de belles découpes, de belles dentelles ou encore des étoiles végétales.

De passage, le traquet motteux s'y perche. En hiver, seule la partie sousterraine du panicaut vit des réserves effectuées durant la belle saison. Le panicaut maritime, plante protégée en Bretagne, participe à la fixation de la dune.

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mardi 14 septembre 2010

Libellule : l'Æschne mixte

L'Æschne mixte, élégante, se remarque au bord de l'étang, le long des roseaux par la vivacité de ses allées et venues. Elle ne se repose pas beaucoup.



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L'abdomen brunâtre du mâle est marqué de bleu alors que le thorax brun présente deux bandes jaunes sur le côté.



On distingue, sur le dessus des deux premiers segments de l'abdomen, une tache jaune en forme de clou ou plus globalement un dessin ressemblant à un masque bien coloré !


Au moment de l'accouplement, le mâle saisit la femelle par ses crochets abdominaux. Puis, en vol, la femelle se replie pour amener l'extrémité de son abdomen au niveau de l'orifice mâle.


Le tandem ainsi constitué s'est posé sur une tige de roseau.


L'abdomen de la femelle présente des taches vertes.



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