Quand, au bord de l'Aven, le soleil perce de ses avares rayons l'épaisse frondaison du bois d'Amour, les eaux bouillonnantes débouchent soudain dans la lumière puis s'évanouissent dans la pénombre avant d'aller mirer en aval, plus calmement, les feuillages qui s'inclinent sur son passage.
La bergeronnette des ruisseaux, postée sur un rocher, les pieds dans l'eau, guette l'éphémère qui jaillira dans la clarté pour la happer en plein vol.
Les plantes du sous bois rutilent orgueilleusement, un instant, et puis, comme les engloutissant, l'ombre ambiante les estompe de nouveau.
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