lundi 28 juin 2010

La sauterelle verte se fait des soucis.

Au jardin fleuri, sans se soucier, la sauterelle verte va de souci en souci. Qu'on se rassure, la table est belle et généreuse !




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Posée au coeur de la fleur, dans sa magnifique toute nouvelle tunique verte avec une bande brune sur le dos, elle déguste quelques amuse bouche.


Généralement carnassière, dans son enclos de pétales, elle broute néanmoins les étamines en les coupant avec ses mandibules tranchants.


La sauterelle, avec ses antennes interminables, ses yeux écarquillés, sans sourciller, a un petit air amusant qui plaît aux enfants.


A chaque métaporphose, la sauterelle change de peau. Au fur et à mesure des mues successives, au cours des six stades larvaires, les ailes s'agrandissent et bientôt les mâles feront entendre leurs stridulations en les frottant l'une à l'autre.


Pourvue d'une longue tarière qui s'allonge également à chaque mue, la femelle sauterelle creusera le sol pour y déposer ses oeufs.


samedi 26 juin 2010

La pointe de la Jument.

La pointe de la Jument est un site remarquable où de petites plages se nichent entre les pointes rocheuses.


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Depuis la pointe terminée par ce rocher, comme une tête de jument qui sort de l'eau, on admire toute la baie de Concarneau.


Aux beaux jours, quelques barques de pêcheurs sont échouées sur la plage ou mouillent à proximité.


C'est le passage des navires quittant la baie de Concarneau et mettant le cap au sud. Au large, entre la côte et l'archipel des Glénan, un magnifique trois mâts a hissé presque toute la toile.


Le sablier Michel DSR tout récemment sorti du chantier naval quitte le port de Concarneau pour faire ses premiers essais en mer.



jeudi 24 juin 2010

Dans les herbes du côté de Pendruc.

Alors que le soleil est déjà haut dans le ciel, dans les longues herbes agitées par le vent qui s'est levé, de nombreux papillons vont de plante en plante, tantôt butinnant, tantôt se reposant.


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Le melanargia Demi-deuil est très actif dans les lieux herbeux et fleuris.


Le petit argus, moins fréquent, s'arrête un court instant sur une fleur de trèfle blanc.


Les lieux semblent favorables aux procris qui y abondent.


La piéride de la rave, ici sur une ravenelle, recherche les crucifères.


La zygène, papillon de nuit, a des moeurs diurnes. Après l'accouplement la femelle zygène pondra des oeufs sur des plantes basses comme le lotier qui contient du cyanure. En consommant ces plantes, la chenille, puis le papillon deviennent toxiques.


Vulcain est au repos sur une feuille de ronce, à proximité des orties qui sont en général des lieux de pontes pour cette espèce.



mardi 22 juin 2010

Le pipit maritime.

A la pointe de Trévignon, discrètement, le pipit maritime volette de rocher en rocher. On pourra également le voir sur le sable des plages.

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Le pipit maritime se nourrit d'insectes, de larves mais aussi des graines des plantes littorales.


Pas très farouche, ce passereau dissimule son nid dans les rochers ou parfois dans un buisson.


Le pipit maritime possède une griffe de pouce particulièrement longue !


samedi 19 juin 2010

Le champ était tout rouge.

Qui passe sur la route qui borde ce champ n'en croit pas ses yeux. Tout ce rouge, qu'est-ce donc ?

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L'espace était envahi par les compagnons rouges. Ils étaient des pieds mâles, elles étaient des pieds femelles.


Des compagnons rouges, des compagnons rouges partout ! Mille, cent, cent mille ! On ne saurait dire ! Un champ en révolution véritablement !


La place éclatait de rouge, tellement, que, le lendemain, ...


... le pré fut fauché !

mercredi 16 juin 2010

Insectes sur la dune.

La végétation qui croît sur la dune ou au bord de l'étang est l'hôte de nombreux insectes. Certains, à peine métamorphosés au stade adulte (imago) s'accouplent pour assurer la conservation de l'espèce ... car leur vie est souvent éphémère.

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Rouge de la tête aux pieds, la coccinelle de la bryone possède des élytres garnies de poils très fins, ras et denses.


Un zygène aux ailes irisées, noir verdâtre, tâchetées de rouge, s'est posé sur une fleur de lotier pied-de-poule


Élytres vert métallique, l'oedémère noble se nourrit du pollen d'une camomille romaine.


Y a-t-il plus douce alcôve qu'un coeur de fleur pour ces coléoptères accouplés ?


L'agrion élégant, peu farouche, ne s'éloigne pas des plantes aquatiques qui bordent l'étang.


Pour s'accoupler, le mâle saisit la femelle avec ses crochets abdominaux. En vol, la femelle amène son extrémité au niveau du 2ème segment abdominal du mâle.


Les pattes épineuses de la libellule (sympétrum fascié immature) lui permettent de capturer ses proies.


Cette libellule (orthétrum réticulé immature) se repose sur le sol.



Les papilons (petits bleus) volettent de plante en plante, ne s'arrêtant qu'un petit instant à chaque fois.


Un Melanargia (demi-deuil) s'est accroché à la végétation de la berge de l'étang.



dimanche 13 juin 2010

La cétoine dorée

Au jardin, une belle cétoine dorée s'est posée sur l'astilbe blanc. Dans un équilibre un peu précaire, elle escalade les fleurs...


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L'insecte aux élytres vert métallique légèrement tâchetés de blanc se promène dans les grappes fleuries baignées de soleil.


A y voir de plus près, on s'aperçoit qu'il dévore allègrement les étamines des fleurs !


Aux dires de certains jardiniers qui ne l'aiment guère, la cétoine dorée apprécie beaucoup les étamines de roses, ou, dans les champs, celles de l'églantier.


Bientôt rassasiée, la cétoine prend son envol, sans ouvrir ses élytres soudés, et disparaît rapidement.


La larve de la cétoine dorée consomme du bois très décomposé et a une fonction écologique de recyclage des matières organiques.



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