Le rosier offre ses senteurs et ses pétales d'une blancheur à peine maculée.
Dans une rose évanescente, le bourdonnement de la guêpe poliste vient désengourdir un cétoine aurata encore embrumé des songes et des parfums de la nuit passée dans les étamines de la fleur.
Hagard il s'en va, titubant, vers un couple de mouches à toison en se gardant bien de les tournebouler.
Ces diptères de la familles de Asilidae, ou mouches à toison, sont d'impitoyables prédateurs. Ils enferment leurs infortunées captures entre leurs longues pattes munies d'épines puis les transpercent de leur trompe pour y injecteur une salive paralysante qui liquéfiera les organes internes. Il ne leur reste plus qu'à aspirer le repas prédigéré !
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