lundi 26 avril 2010

Au bord du Ster Goz

Rendez-vous fut pris à Pont-Torret, au confluent de l'Aven et du Ster Goz, à la limite des communes de Bannalec, Rosporden (Kernével) et Pont-Aven (Nizon). Le sentier, aménagé par les pêcheurs et marqué par leur passage, facilite la balade le long du Ster Goz.

[ infos ]

Le printemps est tardif et les frondaisons n'ombragent pas encore les bords de la rivière. Les arbres en fleurs resplendissent dans la lumière éclatante.


A cet endroit, la vallée se resserre et l'eau vive, de méandres en méandres, serpente entre bois et prairies.


La rivière joueuse peigne les longues chevelures vertes des plantes aquatiques et, un peu furibonde, s'éclabousse dès qu'elle rencontre le moindre rocher.


Elle se calme un peu, à l'approche d'une souche encore respectable qui a vu couler beaucoup d'eau.


L'euphorbe des bois, contenant un latex toxique, apprécie cette zone humide et boisée.


La floraison jaune-verdâtre est composée de deux bractées soudées ressemblant à des feuilles (pas de sépales ni de pétales). Elle contient quatre glandes à nectar en forme de croissant.


Une mare d'eau dormante constitue le terrain de chasse de ce gerris.


Sur la rivière, sur les secteurs plus calmes, d'autres gerris se regroupent et patinent incessamment sur l'eau, par saccades, avec grande agilité. Ils guettent les vibrations des insectes tombés dans l'eau pour se jeter sur eux et les capturer avec leurs pattes avant.


Les pattes des gerris, munies de poils hydrophobes fins et denses lui permettent de ne pas briser le film créé par la tension superficielle du liquide et lui donne ainsi la fabuleuse capacité de glisser sur l'eau. Les pattes médianes servent de rames, celles de l'arrière de gouvernail.


Les gerris s'accouplent sur l'eau, le mâle se fixant sur le dos de la femelle.


Les mâles meurent peu de temps après l'accouplement.


Ailes repliées sur son abdomen long et mince, au repos, une demoiselle semble guetter sa proie.


Issue d'une larve aquatique, la demoiselle a une tête imposante, dotée d'antennes courtes et de deux yeux énormes.


Le syrphe(?) vient se nourrir du nectar de la cardamine des prés, messagère du printemps.


La fleur de la cardamine contient une huile essentielle employée autrefois dans le traitement des crampes.


Un lieu bien agréable, où le promeneur est entouré par une nature généreuse et reposante.


Voir aussi : le site de l'Association Agréée de Bannalec pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique du Ster Goz (AAPPMA).

1 commentaire:

Yves a dit…

Bonsoir Roland ,
Joli blog !!
On aurait alors pu se croiser le long du Ster-Goz .... !!
Merci de ton passage sur mon site naturepassion ... Je viens de mettre en ligne une nouvelle balade le long des rives de cette rivière .
Amitiés
Yves

Message précédent Message suivant Accueil